Dans sa campagne de lutte contre la secte islamiste, le Nigéria ne fait pas dans la dentelle. Après avoir rassemblé autour de lui d'autres ennemis de Boko Haram à savoir : le Niger, le Tchad et le Cameroun, le gouvernement de Goodluck Jonathan a lancé une vaste campagne de communication autour du thème "en finir avec Boko Haram".
Malgré les "coups bas" de son ancien mentor, Olusegun Obasanjo, celui qui se considère attaqué à tort malgré les faits qui jouent contre lui ne veut pas s'avouer vaincu. Goodluck Jonathan et ses lieutenants ont lancé une vaste campagne de communication dans le pays. Dans une interview au journal This Day, le président nigérian a de prime abord fait son mea culpa, avouant que son gouvernement et lui avaient sous-estimé la puissance de Boko Haram. Mais, confie t-il, ils ont désormais pris la pleine mesure de la situation, et, avec les nouvelles armes et munitions acquises récemment par le Nigéria, tout indique que le groupe terroriste sera vaincu. "Si Dieu le veut, nous arrêterons Shekau avant les élections" a t-il conclu.
Rappelons que, depuis quelques jours les forces alliées ont repris des villes stratégiques que la secte avait précédemment mise sous tutelle. Même la ville de Baga, complètement ravagée par Shekau et ses hommes ont été reprises par l'armée nigériane.
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