Procès en Côte d’Ivoire : Affi N’Guessan invite la justice à pardonner

Alors que Michel Gbagbo, le fils de l’ancien chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et des caciques de son régime sont appelés à comparaître devant la Cour d’assises  ce mercredi  dans le dossier de la crise post-électorale, Pascal Affi N’Guessan a appelé mardi, la justice ivoirienne à pardonner et à prendre des décisions sages.

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L’actuel chef du Fpi, le parti de Laurent Gbagbo a indiqué que la justice doit être à même de gracier et de « prendre une décision d’opportunité » afin d’éviter des « ressentiments ». Ce discours que  M. Affi N’Guessan inscrit dans les efforts pour parvenir à la réconciliation, au rassemblement de tous les Ivoiriens épouse celui de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara qui en début d’année, a évoqué le recours à la grâce présidentielle pour les accusés du procès de la crise post-électorale.

 Au total 83 proches de l’ancien président écroué à la Cpi, dont sa femme Simone Gbagbo et l’ex -gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Henry Dacoury-Tabley, comparaissent  devant la cour d’assises ivoirienne. Le pardon que demande Affi N’Guessan ne résoudra apparemment pas le problème vu que Laurent Gbagbo  et son ancien homme de main, Charles Blé Goudé sont à la Cour pénale internationale où ils seront jugés pour leurs rôles présumés dans les crimes contre l’humanité et crimes de guerre qui ont ensanglanté le pays durant la crise qui a fait quelques 3000 morts selon les chiffres officiels.

Et pendant que des membres du camp de Gbagbo qui a perdu la bataille sont trainés devant les juridictions nationales et internationales, ceux du camp victorieux au pouvoir ne sont pas inquiétés. Une situation qui complique le processus de réconciliation tant voulu au pays de Houphouët-Boigny.

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