Le lancement samedi dernier au Codiam à Cotonou de «Hôtel Plm Aledjo : gloire et déclin du berceau du renouveau démocratique béninois», un essai co-rédigé par Léonce Gamaï, journaliste chef desk politique au quotidien La Nouvelle tribune et Romaric Banon, essayiste et formateur en développement personnel, a donné lieu à un évènement de réjouissance de plusieurs personnalités dont des hommes politiques, des enseignants d’université comme l’éminent professeur Honorat Aguessy, parrain de la cérémonie de lancement.
Le Bénin a enregistré samedi 21 février 2015, un évènement majeur de la commémoration du 25ème anniversaire de sa Conférence nationale des forces vives qui a consacré l’entrée dans le renouveau démocratique actuellement en cours. Il s’agit du lancement de «Hôtel Plm Aledjo : gloire et déclin du berceau du renouveau démocratique béninois». Un essai qui parle de l’état du lieu où se sont déroulées . il y a 25 ans, les plus grandes assises nationales au Bénin. Au lancement de l’œuvre, les témoignages et interventions de témoins, personnalités universitaires et politiques ont donné raison aux auteurs, Léonce Gamaï, journaliste chef desk politique au quotidien La Nouvelle Tribune et Romaric Banon, essayiste et formateur en développement personnel. En premier intervenant avant, Fawaz Ayah, le présentateur du livre, Me Robert, grand témoin de l’historique évènement dont il a eu la lourde charge d’en coordonner la préparation, n’a pas caché son émerveillement. Après être brièvement revenu sur les circonstances de l’organisation de la conférence, il a dit être ravi de constater que des jeunes continuent de maintenir allumée la flamme et de raviver l’espoir suscité. «au cœur de mon incertitude, il y a des jeunes qui surgissent, notamment Gamaï et Banon qui ont décidé de nous interpeller sur l’histoire » a-t-il dit. A sa suite, l’honorable Eric Houndété, actuellement, un des cinq favoris du prochain scrutin présidentiel au Bénin, a fait savoir que «Hôtel Plm Aledjo : gloire et déclin du berceau du renouveau démocratique béninois» est «un livre qui nous appelle à nous poser des questions sur comment nous traitons l’héritage historique et politique qui nous est légué». Le député à l’Assemblée nationale souligne la banalisation des symboles de la république évoquée dans l’essai et indique que selon ses sources le Plm Alédjo est sur le point d’être rasé pour voir s’ériger un autre hôtel. «Quel est le sens que nous donnons à notre patrimoine, notre culture ?» interroge-t-il.
Bon à savoir
«Hôtel Plm Aledjo : « gloire et déclin du berceau du renouveau démocratique béninois» n’est que le reflet de l’alarmante réalité béninoise. Dans son intervention, le professeur de droit, Moïse Lalèyè en dit long. «Si déclin il y a, aujourd’hui nous sommes dans un déclin parfait» a-t-il lancé à l’assistance en référence au titre de l’œuvre. Ce déclin à l’en croire est le fruit de ce que «les profiteurs du renouveau» –démocratique- ont délibérément décidé d’«effacer ce renouveau». Pour mieux faire comprendre les raisons qui justifient la publication de «Hôtel Plm Aledjo : gloire et déclin du berceau du renouveau démocratique béninois» Romaric Banon livre 04 motivations du projet d’écriture. Primo, «la conviction que chacun peut apporter un souffle nouveau à sa communauté». A cet effet poursuit-il, «il nous est apparu nécessaire d’agir face à l’abandon qui caractérise le berceau de la démocratie béninoise». En second lieu, c’est la volonté de «poser un débat sur la préservation du patrimoine nationale». Ensuite, «Lancer un cri de cœur face à une situation qui devrait interpeller la conscience de chaque Béninois» et «Lancer un appel pour la préservation de tout ce qui constitue les symboles politiques et historiques nationaux». Ecrire l’œuvre avec autant de motivations, n’a tout de même pas été facile. Léonce Gamaï, le second auteur a expliqué qu’ils ont dû faire face au silence de certains agents du vestige Plm Alédjo, à l’indisponibilité d’archives sur le lieu… Pour avoir réussi l’exploit, Romaric et Léonce, ont fait dire au professeur Honorat Aguessy, parrain du lancement qu’ «ils sont des jeunes admirables et merveilleux».
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