Le Conseil d’orientation et de suivi du partenariat Union européenne Afrique sur le coton (Cos Coton) a tenu hier à la salle bleue du palais des congrès à Cotonou, sa 20è session. Une session qui coïncide avec les 10 ans du partenariat. C’est le ministre Arifari qui a procédé à l’ouverture de cette session
Pour une nouvelle étape dans le développement des filières cotonnières africaines, le Bénin a accueilli hier, la 20è session du Conseil d’orientation et de suivi du partenariat Union européenne Afrique sur le coton (Cos Coton). Une session que le gouvernement béninois est content d’organiser d’autant plus qu’elle coïncide avec les 10 ans du partenariat Union Européenne Afrique sur le coton. Alors, c’est l’occasion, selon Françoise Assogba, ministre de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises, de faire un bilan de cette première décennie d’existence et ébaucher une vision commune fondée «sur le socle des principes et des valeurs qui nous unissent et sur notre volonté de contribuer à la construction du coton africain».
Signé en 2004 à la conférence de Paris et revisité en 2009, ce partenariat est «un instrument global de soutien au coton africain». Dès lors, Yao Adingra, représentant du Secrétaire général (Sg) des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, citant le Sg, indique que ce partenariat lutte contre la pauvreté dans le bassin de l’Afrique notamment en améliorant la production et la compétitivité du coton africain. C’est pourquoi, la session va s’atteler à trouver les nouvelles pistes, les voies et moyens de dynamiser ce partenariat. Selon Josep Coll, ambassadeur représentant de la commission de l’Union européenne, la rencontre de Cotonou doit servir à mobiliser les parties prenantes, faire le point des programmes établis et redéfinir ce secteur au vue de la situation qui a contraint le gouvernement béninois à égrener le coton graine hors de son territoire. D’après le discours du président Boni Yayi lu par Nassirou Bako Arifari, ministre des affaires étrangères, il s’agit de l’adoption aussi d’une feuille de route panafricaine commune et de l’adoption des stratégies efficaces pour contrer les nouvelles difficultés que rencontre la filière coton. Alors il faudra relever les défis de la productivité, de la commercialisation, de la transformation locale et de la sécurité alimentaire. C’est donc une session pour redéfinir l’avenir du coton africain pour qu’il soit porteur d’espoir dans la lutte contre la pauvreté.
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