La vente illicite d’espèces sauvages de la faune et de la flore préoccupe le président gabonais Ali Bongo. A la conférence qui se tient à Kasane au Botswana, sur le commerce illicite de produits de braconnage le président gabonais a appelé ses pairs à renforcer la coopération sud-sud pour lutter contre le mal. Grand pourvoyeur de produits forestiers, le Gabon subit de plein fouet les méfaits du braconnage favorisé par le conflit Homme-faune sauvage selon le président Bongo.
Le pays peaufine son code pénal pour durcir les peines à l’encontre des auteurs de braconnages et de commerce illicite des produits de braconnage. Au Gabon, selon un rapport de l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) 11.000 pachydermes ont été abattus dans le parc national de Minkébé situé à la frontière avec le Congo Brazzaville et le Cameroun.
Face à l’extinction progressive donc de ses animaux sauvages, la seule solution efficace à en croire Ali Bongo est une coopération entre l’ensemble des pays concernés comme le recommande la conférence de Londres sur le fléau du braconnage.
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