Géant meeting à Parakou : Oswald Homeky lance un ultimatum à Yayi

Le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 continue de faire débat. A Parakou où le débat s’est fait ce samedi lors du congrès constitutif de la ‘’Ligue des jeunes leaders’’, Oswald Homeky, président du «Front pour l’Alternance 2016», a donné un ultimatum au président Yayi pour retirer son projet.

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Le chef de l’Etat béninois, Thomas Boni Yayi, a jusqu’au 6 avril 2015 pour  retirer son projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 de l’Assemblée nationale. C’est l’audacieux appel lancé depuis Parakou par Oswald Homeky, président du « Front pour l’Alternance 2016 » (FA 2016) au président Yayi. Participant au congrès constitutif de la ‘’Ligue des jeunes leaders’’ tenu ce samedi 14 mars 2015 à Parakou où le débat sur la révision de la Constitution a refait surface, Oswald Homeky s’est montré une nouvelle fois intransigeant : la révision de la Constitution ne doit nullement se faire sous le règne du président Yayi. Car, pour le président du FA 2016, les intentions du chef de l’Etat quant au fameux projet de révision de la Constitution ne sont pas claires et l’obsession des membres de la famille politique du président Yayi à réviser la loi fondamentale du Bénin n’augure de rien de bon. C’est pourquoi, tout en insistant le fait que  « le 06 Avril 2016 à midi, un autre Béninois prêtera serment au Bénin », il a invité la jeunesse béninoise à la vigilance. Cette jeunesse « martyrisée » sous le régime du président Yayi doit, à en croire Oswald Homeky, libérer ses potentialités en valorisant les valeurs culturelles, nationales et endogènes. Aussi, pense le président du FA 2016, la dynamique de la conscientisation de la jeunesse qui a servi d’ascenseur aux gouvernants doit embraser toutes les communes du Bénin même celle de Tchaourou.

Parakou pour tous

Dans son appel-ultimatum très applaudi par les nombreux jeunes venus au  Centre Guy Riobé, le président du « Front pour l’Alternance 2016 » a tenu à rappeler de la ville de Parakou n’appartient pas à un homme politique. « Lorsque nous avions annoncé que nous irons à Parakou, Saint Thomas ne nous a pas cru. Mais il sait désormais qu’à Parakou, il y a des jeunes courageux », a fait remarquer Oswald Homeky avant de souligner que « Parakou n’est pas le bastion de qui que ce soit ». Pour le président Homeky qui a annoncé une série d’actions au cas où le chef de l’Etat ne retire pas son projet de révision pendant encore sur la table du président de l’Assemblée nationale, Parakou est une commune comme toutes les autres et elle appartient à la jeunesse de Parakou comme le Bénin appartient à la jeunesse du Bénin. 

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