Burkina : inquiétude après le premier enlèvement d’un occidental

Jusqu’ici épargné par les enlèvements d’occidentaux qui sont devenus presque monnaie courante au Mali et au Niger, le Burkina Faso a enregistré samedi son premier enlèvement d’un occidental. Il s’agit d’un Roumain, en charge de la sécurité d’une mine dans le nord du pays des hommes intègres. L’enlèvement a été orchestré dans la ville de Tambao par cinq hommes armés qui sont actuellement recherchés du côté de la frontière Burkina-Niger vers où ils ont fuit après le rapt.

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Le Roumain était en compagnie d’un gendarme et de son chauffeur quand ils ont été arrêtés par les ravisseurs a indiqué un responsable de la gendarmerie. Personne n’a été tuée, mais selon les précisions données sur l’attaque, le gendarme a été blessé au thorax, au niveau du bassin et à la tête tandis que le chauffeur, lui, a reçu une balle dans la cuisse.

Pour l’instant on ne sait à quel groupe appartiennent les cinq hommes qui portaient des turbans au moment de leur attaque. Officiellement, le gouvernement tout en condamnant cette attaque a instruit l’armée pour mettre la main sur les ravisseurs. Les autorités roumaines, de leur côté, ont annoncé la mise sur place d’une cellule de crise.

Rappelons que la mine riche de 100 millions de tonnes de Manganèse que surveillaient le roumain enlevé et ses collègues, appartient à l’homme d’affaire d’origine australo-roumain, Frank Timis, propriétaire de la société Pan African Minerals (Pam).

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