Côte d’Ivoire : les exilés au Bénin appellent à la libération de Gbagbo pour la réconciliation

Quatre années se sont déjà écoulées depuis l’arrestation le 11 avril 2011 du président Laurent Gbagbo mais les Ivoiriens exilés au Bénin n’ont rien oublié.

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Ce samedi 11 avril, jour commémoratif de cette arrestation, ils se sont retrouvés à l’initiative de la Coalition des patriotes ivoiriens en exil (Copie) au Centre de promotion de l’artisanat de Cotonou pour se souvenir de cette « triste et honteuse journée pour l’Afrique et pour la Côte d’Ivoire ». Cette cérémonie de commémoration a été parrainée par le vice-président du Front populaire ivoirien, Dr Issa Malick Coulibaly.

Dans son mot lors de cette 4ème journée commémorative, le directeur de campagne du président Gbagbo en 2010 est revenu sur les causes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire et a expliqué que s’il y avait eu recomptage des voix comme demandé par le président Gbagbo, il n’y aurait pas eu de crise et tous ces morts. Il a également montré que les Ivoiriens en dépit de toutes les actions, ne sont pas réconciliés avec eux-mêmes ni avec leur pays. Et ce, du fait de l’absence d’un des leaders des deux protagonistes de la crise ivoirienne. « La Côte d’Ivoire n’est pas réconciliée et elle ne peut pas se réconcilier sans Laurent Gbagbo », a laissé entendre le parrain avant d’appeler à la libération de l’ancien chef d’Etat ivoirien gardé prisonnier à la Cour pénale internationale.

Abondant dans le même sens, Bruno Symahou dans sa communication sur la réconciliation en Côte d’Ivoire, a souligné que cette réconciliation du peuple ivoirien avec lui-même et non la population ivoirienne est une nécessité à laquelle les Ivoiriens doivent aller. S’appuyant sur des pans de l’histoire de la Côte d’Ivoire, le communicateur a également expliqué que l »Houphouétisme » n’est pas la négation de Laurent Gbagbo. « Ceux qui pensent qu’être « Houphouétiste », c’est la négation de Gbagbo n’ont pas compris le combat du président Houphouët », a-t-il laissé entendre avant que le Vice-présidentde l’Union de la Nouvelle génération Etienne N’Guessan  ne fasse le vœu que cette commémoration du 11 avril soit la dernière à l’extérieur du territoire ivoirien.

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