Mathurin Nago : «L’élève a été arrêté parce qu’il avait le logo FDU»

Les conditions dans lesquels l’élève Cocou Adolphe Mouvi a été arrêté le vendredi 17 avril dernier à Bopa par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Lokossa au cours d’une visite du chef de l’Etat dans la localité demeurent floues. Hier, dimanche 19 avril 2015, lors d’un meeting politique des candidats de l’alliance Forces démocratiques unies (FDU) de la 16ème circonscription, le président de l’Assemblée nationale et coordonnateur de l’alliance, Mathurin Coffi Nago, est revenu sur l’incident, notamment les circonstances de l’arrestation du jeune apprenant.

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Selon le Professeur Mathurin Nago,  l’élève Mouvi qui prépare son baccalauréat au Collège d’enseignement général de Bopa a été arrêté et emprisonné par la gendarmerie « parce qu’il avait sur lui le logo FDU ». « Il a commis le crime de lèse majesté en montrant le logo FDU », a ajouté le président de l’Assemblée nationale avant de préciser que depuis le vendredi dernier donc, l’enfant ne va plus à l’école et qu’il est gardé nu à la brigade de recherche de Lokossa. Selon la deuxième personnalité de l’Etat, l’élève serait actuellement malade.

Lire Bopa : un élève arrêté pour possession de banderole Fdu ?

Rappelons que le samedi dernier, joint au téléphone le commandant de la brigade de recherche de Lokossa avait fait savoir que le jeune apprenant avait été interpellé dans une situation de troubles où il a failli avoir affrontement entre les militants de l’alliance FCBE soutenant le chef de l’Etat et ceux de l’alliance FDU, proches de la deuxième personnalité de l’Etat. Selon nos sources d’informations, l’apprenant devrait être présenté au procureur de la république ce lundi 20 avril 2015. Mais on suppose que du fait que la journée de ce lundi a été déclarée chômée et payée par le gouvernement afin de permettre aux populations de se rendre dans les postes de vote pour retirer leurs cartes d’électeurs, l’élève sera donc devant l’autorité judiciaire demain, mardi.  Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier qui risque d’entacher la campagne électorale déjà émaillée de violences verbales.

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