Viols en Centrafrique : l’Onu voulait-il étouffer le scandale ?

On ne saurait couvrir une flamme avec son pagne. Cette sagesse fon du Bénin, l’Organisation des Nations unies semble l’ignorer. C’est du moins la conclusion qui s’impose avec le développement du scandale de viols sur mineures, éclaboussant l’armée française en Centrafrique.

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Le scandale qui a été révélé dans la presse mercredi 29 avril 2015, remonte à plus de 7 mois, en 2014. C’est en juillet 2014 que l’accablant rapport intitulé « Abus sexuels sur des enfants par des soldats internationaux » a été transmis au ministère français de la défense par des agents du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’Onu. Et selon des sources proches du dossier, l’Onu n’a pas accordé un intérêt particulier à ce dossier à scandale. Anders Kompass, le cadre suédois des Nations unies qui a transmis le rapport aux autorités françaises sans l’aval de sa hiérarchie a été suspendu de ses fonctions.

Aussi a-t-on ouvert à son endroit une enquête interne. Interrogé à propos de son geste, Anders Kompass qui apparaît sensible à la douleur de ces mineurs centrafricains sexuellement abusés par des soldats français, a indiqué qu’il a agi ainsi face à la passivité déconcertante de l’Onu. De quoi se demander pourquoi cette inaction de l’Onu ? Qu’est-ce que cela cache t-il?

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