Bénin: Les policiers sur le pied de guerre pour l’amélioration de leurs conditions

Ça gronde au sein de la Police nationale. Les hommes en tenue bleue sont très mécontents. Ils sont mêmes sur le pied de guerre. Et ce, parce que les promesses d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail à eux faites par les différentes autorités gouvernementales peinent à être traduites dans les actes.

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Mieux, la loi portant statut particulier des forces paramilitaires et assimilées votée depuis peu par les représentants du peuple à l’Assemblée nationale est menacée d’un retour sur la table des députés pour relecture. Cette dernière volonté du gouvernement n’agrée pas le commissaire Wahidi Akodjènou, Secrétaire général du Syndicat national de la Police, et ses camarades.

Dans un communiqué empreint de dénonciations, les disciples de Saint André ont clairement marqué leur opposition à ce retour qui, à les croire, les condamnerait « à deux bonnes années de souffrances, pour un avenir incertain ». Pour les policiers, cette option est un « mépris ». « On a partagé la prospérité à tout le monde pendant bientôt 10 ans, pour d’autres c’est du concret, mais où est la part de la prospérité des policiers ? », interrogent les hommes du Directeur général Louis Philippe Houndégnon. 

Action contre l’arbitraire

Dans leur communiqué le Sg du Synapolice et ses collègues sont convaincus que « sans une mobilisation de tous et sans actions de nature à signifier notre ras le bol aux princes qui nous gouvernent », il n’y aura pas de « prospérité » à partager avec eux. C’est pourquoi, les policiers qui ont dénoncé le non paiement de leurs primes pour les élections législatives passées ont décrété la fin de la période de grâce et décide de passer à l’action.  Dans ce sens, un appel urgent à la mobilisation a été lancé par les responsables du Synapolice. « Quelle que soit votre position dans la hiérarchie ou dans le pays, vous devez rester mobilisés et attendre le mot d’ordre du mouvement qui ne tardera plus », lit-on dans le communiqué du syndicat de la police qui précise qu’ainsi comme un seul homme, les policiers pourront dire non à « l’arbitraire ».

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