Dialogue interreligieux : le symposium de Cotonou lancé pour la promotion de la paix

Le Président Boni Yayi a lancé, hier au Palais des congrès à Cotonou, l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel. Un symposium international dont les participants sont venus du monde entier et qui doit être un nouveau départ pour la paix

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Ils sont venus de partout dans le monde. Ils sont de cultures diverses, de religions diverses. Trois jours durant, ils vont prendre part au symposium international sur le dialogue interreligieux lancé hier par le Chef de l’Etat du Bénin Boni Yayi. Leur réflexion va porter sur les moyens pour tisser la paix autour de préoccupations concrètes de développement. Tous vont exposer des propositions concrètes à verser aux débats riches et approfondis au sein des panels. Car, selon l’initiateur de ce symposium international Albert Tévoèdjrè, «il nous faut un nouveau départ qui porte en lui l’espoir de tant de peuples en déshérence». Il indique que les croyances multiples qui nous conduisent à un seul et même Dieu ou à nous retrouver pour construire ‘’le bien communément défini’’ ne sauraient être des sources de discordes entrainant les meurtres et violences massives dont nous sommes témoins et victimes. Pour Boni Yayi, ce symposium doit prendre la bonne option et prendre des décisions fortes. Car, le Bénin veut joindre sa voix à celle des autres nations pour la paix. Alors, l’initiative prise par le Bénin vise à rapprocher davantage les peuples dans le respect de la diversité de leurs croyances et de leurs cultures. Elle vise à promouvoir les expériences de vies entre chrétiens, musulmans et les adeptes des autres religions. Il s’agit pour ces participants de trouver comment promouvoir et accomplir entre adeptes des confessions religieuses, des œuvres communes et faire le plaidoyer en vue du renforcement du volet du dialogue interreligieux et interculturel dans les opérations de maintien de la paix par les Nations- Unies et d’autres institution internationales ou régionales. Ce symposium doit permettre de sortir le manifeste de Cotonou pour la tolérance, le dialogue et la rencontre.

Se réjouissant du fait que toutes les confessions religieuses d’ici et d’ailleurs aient répondu massivement à ce qui convient d’appeler l’appel de Cotonou, le professeur Tévoèdjrè  a relevé que «ceux qu’on n’attendait pas sont venus de la Libye pour manger à la même table que Abraham, Isaac et Jacob». Comme pour dire que le Vatican avec les Evêques et les prêtes, des représentants du culte musulman, des représentants de l’église protestante, de l’église méthodiste, des bouddhiste et des religions endogènes sont présents à ce symposium

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