Ecole du patrimoine africain : les conclusions et recommandations de la réunion d’évaluation

Les rideaux sont tombés hier à l’Ecole du patrimoine africain (Epa) sur la réunion d’évaluation dont le thème est « entrepreneuriat sur les sites du patrimoine mondial en Afrique ». Au terme de trois jours de travaux, les participants ont eu droit à la lecture du rapport général et des conclusions et recommandations de la réunion d’évaluation.

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Au nombre des conclusions et recommandations, il a été retenu entre autres, que pendant la mise en œuvre durant le second programme, il serait important que les activités sélectionnées soient d’abord du site du patrimoine mondial en écartant les ménages et en contribuant à sa conservation.  Aussi les communautés doivent-elles bénéficier des sites du patrimoine mondial et doivent être mobilisées en vue d’assurer leur participation.  Il a été également recommandé que l’Ecole du patrimoine mondial et les participants devraient prendre en charge la formation et l’accompagnement d’autres projets du patrimoine mondial au niveau national de sorte qu’elle soit une initiative entrepreneuriale. Comme autre recommandation, Karalyn Monteil du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco a laissé entendre  « qu’avant d’entreprendre une activité, il faut d’abord une analyse de site avec les communautés pour toutes les potentialités…donc il faut prendre plus de temps pour analyser et évaluer les sites avant de choisir quel projet on va soutenir ».

Signalons que dans son mot de clôture, elle a d’entrée, remercié l’Epa d’avoir accueilli cette importante réunion et aussi tous les participants qui se sont donnés à fond pour aboutir à ces conclusions et recommandations afin de mieux concevoir la prochaine étape. Sans oublier tous les autres partenaires à savoir le Fpma, l’Iccrom, l’Unesco, le Chda et le Fonds nordique du patrimoine mondial. Elle a souhaité que ces derniers leur accordent une nouvelle fois leur soutien pour la mise en œuvre de la seconde phase de ce programme. Selon ses propos, l’un des besoins, c’est de renforcer les liens avec les communautés locales et de s’assurer que, s’il y a un site du patrimoine mondial, les communautés en bénéficient aussi. D’où l’élaboration d’un projet de site pilote à travers un atelier de formation pour renforcer les capacités de gestion des entrepreneurs. Pour finir, Karalyn Monteil explique que, au cours des travaux, deux différents ateliers ont été constitués, l’un composé de dix participants anglophones et l’autre de dix participants francophones.  « On a essayé d’avoir le point de vue de plusieurs personnes impliquées afin de voir ce qui a marché et ce qui ne l’est pas et comment améliorer pour la prochaine fois » a ajouté Karalyn Monteil.

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