La reprise de la répression du port de casque sème le trouble à Porto-Novo

Depuis la publication du fameux communiqué du ministre de l’intérieur qui a suspendu provisoirement le contrôle du port de casque dans la période de la campagne électorale dans la ville de Porto-Novo et environs, les usagers de la route ont laissé tomber leur casque.

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Contrairement à Cotonou où le contrôle du port de casque est rigoureux, la ville de Porto-Novo n’observe plus depuis la veille de la période électorale cette prescription du ministère de l’intérieur. Mais  lundi écoulé, le contrôle a bel et bien repris dans la ville capitale entrainant parfois des poches de résistance de la part des conducteurs de taxi-motos communément appelé zémidjans et d’autres usagers de la ville.

C’est ainsi que dans la matinée du lundi dernier et plus précisément au carrefour Catchi dans le 3è arrondissement de Porto-Novo, un conducteur de zémidjan s’est fait arrêter par un policier pour non port de son casque. Après que ce dernier ait exhibé la photocopie du communiqué du ministre de l’intérieur, le policier n’a pas voulu comprendre et a brutalisé le conducteur de taxi-moto. Ce dernier, ne voulant pas se plier aux injonctions de l’agent, a essayé de se défendre.

D’autres zémidjan, le voyant en difficulté avec le policier, sont venus aussitôt à sa rescousse. L’agent a dû appeler sur le champ des renforts. Une scène identique s’est produite également  mardi dernier au carrefour de Ouando dans le 5è arrondissement de la ville où un policier s’en est pris à un conducteur de moto Sanili qui n’avait pas porté de casque. Aujourd’hui, tout le monde s’interroge si le communiiqué du ministre est toujours valable. Une confusion terrible s’est installée dans la tête des usagers et on se demande quel comportement adopter vis-à-vis des forces de sécurité publique. Il urge donc que les populations soient une fois de plus sensibilisées sur ce fameux communiqué du ministre de l’intérieur qui sème le doute dans les esprits des usagers de la ville.

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