Namibie : le président pèse 4,3 millions USD, quid de Yayi ?

En Afrique, on peut s’en réjouir, il n’y a pas que des chefs d’Etats nourrissant l’obsession de se remplir les poches avec les ressources de leur pays. Hage Geingob, le président namibien est un exemple. Chose rare sur le continent noir, il a procédé mercredi, à la déclaration publique de ses biens. Et là, il a déclaré qu’il pèse 51 millions de dollars namibiens, équivalent à 4,3 millions USD.

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Dans la même veine, il a révélé aux médias, que son épouse Monica Geingos détient une fortune dont la valeur est comprise entre 45 et 60 millions de dollars namibiens donc appartenant à une fourchette de 3,7 et 5 millions USD. Pour le président Hage Geingob, c’est un devoir de transparence que de faire connaître à ses compatriotes combien il a à l’arrivée à la tête du pays. A propos de sa fortune, il est à retenir que le président de la Namibie est propriétaire de nombreuses entreprises. Il doit également sa richesse à ses actions et retours sur investissement dans les domaines de la finance et de l’immobilier. Ses parts dans les entreprises Pointbreak Wealth management et Allan Gray Namibia sont évaluées à 2,05 millions et 8,8 millions de dollars namibiens. Son épouse, quant à elle, a fait fortune dans les secteurs de la finance, de l’immobilier et de la pêche à travers sa part dans Stimulus Group. Pour gérer le pays a expliqué le nouveau président installé en mars dernier, il est indispensable de faire preuve de transparence et de tenir à la reddition des comptes. Ce que j’ai fait a-t-il déclaré à ses compatriotes, « c’est pour que vous puissiez m’examiner ».

Combien pèse Yayi ?

Ce qu’a fait le président est chose rare dans des pays comme le Bénin où, la fortune du président est un mystère pour les Béninois. Les Béninois ne peuvent avec certitude dire combien pesait leur président à son arrivée au pouvoir en 2006 et à sa réélection en 2011. Son salaire avait fait objet d’une vive polémique quand son ex ministre de l’économie Mathys Adidjatou a déclaré qu’il ne percevait pas de salaire. A quelques dix mois de la fin de son régime, les Béninois disent qu’ils l’attendent au carrefour, lui dont le régime est agité par une série de scandales financiers dont le dernier en date est le détournement de 2,6 milliards F Cfa mis à disposition du pays par le Royaume des Pays-Bas dans le but de procurer de l’eau potable aux populations béninoises.

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