Simone Gbagbo-Dominique Ouattara : la préférée des Ivoiriens ?

Derrière un grand homme se cache une grande femme. Derrières les présidents Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, les deux pachydermes dont la bataille continue de faire des vagues au pays des éléphants d’Afrique, se trouvent respectivement deux grandes dames, Dominique Claudine Ouattara et Simone Ehivet Gbagbo. Deux premières dames aux registres opposés mais qui d’une manière ou d’une autre marquent les esprits en Côte d’Ivoire.

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Dominique Claudine Ouattara

D’origine française, l’actuelle première dame de la Côte d’Ivoire est présentée comme une femme généreuse. Ce que l’actualité semble bien confortée. Elle vient d’offrir, ce jeudi seulement, 05 maisons à 05 familles démunies à Yopougon, une commune située à l’ouest d’Abijan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Ceci dans le cadre d’un projet de Lotissements à équipements modérés (Lem) que dirige sa fondation, « Children of Africa ». Et c’est la énième des innombrables œuvres caritatives qu’elle a faites dans le pays alors même que son mari n’était pas président de la république. A l’ensemble de toutes ses actions sociales, est même consacré un blog, http://dominiqueouattaracharite.blogspot.com. « En Côte d’Ivoire, le visage de l’humanitaire a un nom : Dominique Ouattara » a-t-on écrit dans un article consacré à ses œuvres caritatives sur ce blog. Elle est aussi présentée comme une femme affective aimant la Côte d’Ivoire où elle s’est installée depuis 40 ans. L’actuelle première dame faut-il le rappeler, est arrivée en Côte d’Ivoire en 1975 avec son premier mari, Jean Folloroux enseignant au lycée technique d’Abidjan et avec qui elle a eu deux enfants avant le décès de celui-ci en 1984.

 Simone Ehivet Gbagbo

 4ème première dame de Côte d’Ivoire, actuellement prisonnière épuisant une peine de 20 ans d’emprisonnement selon une condamnation de la justice ivoirienne dans le cadre du procès des pro-Gbagbo après la crise postélectorale de 2010-2011, Simone Ehivet Gbagbo s’est forgée une réputation de « dame de fer » dans les esprits des Ivoiriens. Pour l’écrivain ivoirien Venance Konan, elle « n’est pas femme à s’occuper des œuvres sociales ». Fille d’un gendarme, Simone Gbagbo est une femme battante, militante et syndicaliste. Elle fût active au sein du Synesci, un syndicat des professeurs du lycée et du Synares, un syndicat de professeurs d’université qu’elle a également dirigé. Mieux, Simone Ehivet Gbagbo est une femme politique. C’est à elle qu’on doit la création du Front populaire ivoirien (Fpi) qui a dirigé la Côte d’Ivoire pendant une décennie. Elle fût également élue député et vice-présidente du parlement ivoirien. Aujourd’hui objet d’un bras de fer entre la Cour pénale internationale (Cpi) et les actuelles autorités de la Côte d’Ivoire, on se demande si Simone Gbagbo est mieux préférée des Ivoiriens que  Dominique Claudine Ouattara, celle qui lui a succédée comme première dame du pays,.

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