Viols en Centrafrique: un Général français reconnaît la gravité de l’accusation

Des enfants violés par des soldats français en mission de paix en Centrafrique. C’est ce qui se dit depuis que, le mois dernier, le quotidien britannique The Guardian a révélé un dossier fondé sur un rapport de l’Onu, traitant des cas de viols d’enfants dont des soldats français se seraient rendus coupables.

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Une accusation d’une « extrême gravité » a reconnu mardi, un Général de l’armée française, Jean-Pierre Bosser. L’affaire est devant la justice française qui a diligenté une enquête pour y voir clair. Quelque soit l’issue de cette enquête, selon le Général Bosser, c’est une affaire extrêmement grave. Au cas où les accusations de viols de mineures centrafricaines se seraient avérées dit-il, c’est extrêmement grave puisqu’un coup dur aurait été ainsi porté à « l’intégrité physique et morales de jeunes enfants ».

Et si par contre il advenait que ce soient de fausses accusations, selon lui, la gravité demeure en ce sens que la communauté militaire n’a pas eu de « présomption d’innocence » et tous les soldats français sont pris pour « des violeurs d’enfants ». On pourrait alors se demander légitimement dans ce cas, pour quelle raison le rapport de l’Onu, a accablé les soldats français avec des accusations aussi graves que celle de viols d’enfants ?

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