Agressé en Afrique du Sud : Martin Assogba témoigne de sa gratitude à Dieu et aux hommes

Rentré indemne d’Afrique du Sud jeudi dernier, le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba a retracé hier à la presse, le film de son agression au pays de Nelson Mandela, et profité pour remercier Dieu et tout le peuple béninois. «  La destination Afrique du Sud … en 2015, j’ai broyé du noir.» Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer, à la faveur d’une conférence de presse à son siège hier, a raconté aux journalistes le film de son moment d’infortune lors de son voyage en Afrique du Sud 22 mai dernier.

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Il y était suite à l’invitation à lui adressée par le Parlement panafricain en tant que personnalité de la société civile siégeant au Conseil économique, sociale et culturelle de l’Union africaine (Ua). D’après son récit, ce fut un braquage opéré par trois hommes armés. Ce 22 mai, alors que le bus qui l’amenait dans son hôtel est arrivé devant Pretoria-hôtel pour y déposer les Capverdiens, ces bandits ont pris en otage le véhicule et arraché à tous les voyageurs à bord, leurs téléphones portables, bijoux et sacs.

Martin Assogba dit avoir eu la vie sauve avec les autres occupants du véhicule parce qu’aucun d’eux n’a songé à résister, même pas une seconde. N’eut été leur calme, apprend le président Alcrer, les ‘’types’’ pour rien, allèrent tirer. « Parce que là-bas, ils tuent des gens comme des mouches » raconte-t-il tout joyeux et aussi surpris d’avoir retrouvé sous le bus après, son passeport ordinaire, son passeport diplomatique, son carnet de vaccination et l’un de ses téléphones portables qui étaient dans son sac emporté par les braqueurs avec ses fonds de séjour.

Alors, il rend grâce à Dieu mais aussi remercie l’ambassadeur du Bénin près l’Afrique du Sud, Rubin Fassinou, son compatriote Didier Sacramento, tout le peuple béninois et le président du Parlement panafricain pour leur secours. Pour leçon de vie, il exhorte à l’amour du prochain. A noter qu’après la triste aventure, la police sud-africaine est allée l’auditionner à l’hôtel. Mais à ses dires, d’après des témoignages qu’il a reçus sur place, de pareilles enquêtes dans ce pays ne sont que de simples formalités. Il n’y aura donc pas de suite.

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