Conformément à l’article 368 du code électoral qui dispose que « les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, sous réserve du bénéfice du délai de 30 jours prévus par l’article 375 ci-dessous » et celui de l’article 375 du même code électoral qui parle également de l’incompatibilité avec la fonction de député, certains ministres du gouvernement actuel de Boni Yayi qui ont été élus députés pour le compte de la 7è législature, doivent impérativement déposer leur démission du gouvernement ou renoncer à siéger au parlement en tant qu’élu du peuple.
C’est à ces dispositions que se sont pliés certains ministres qui ont déposé leur démission de l’Assemblée nationale afin de permettre à leurs suppléants de siéger à leur place. En effet, quatre des 12 élus ministres élus députés ont préféré poursuivre leur travail dans l’équipe gouvernementale. Les 8 autres ont choisi de siéger à l’Assemblée nationale. Au nombre de ces ministres qui ont déposé leur démission, on peut citer le ministre d’Etat François Adébayo Abiola, le ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché , le ministre en charge de l’enseignement secondaire Alassane Soumanou Djemba et son collègue chargé des relations avec les institutions, Gustave Sonon, pourtant élu 2è rapporteur de la commission des finances et des échanges.
Leurs suppléants sont appelés à siéger à leur place. Selon des sources proches du bureau de l’Assemblée Nationale, les suppléants des trois premiers, à savoir Léon F. Dègny, Joseph Bamigbadé et Youssoufou Nouhoume Bida seront officiellement installés jeudi prochain, date de la prochaine séance plénière. Les huit autres ministres qui veulent siéger au parlement ont pour nom Arifari Bako Nassirou élu président de la commission des relations extérieures et de la défense, Jean-Michel Abiombola élu président de la commission du plan et de l’équipement, Eric N’Dah, Théophile Yarou, Simplice Codjo, Aké Natondé, Valentin Djènontin et Marcel de Souza qui aurait même déjà déposé sa démission du gouvernement.
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