Orou Sé Guéné, l’ancien député de la 7ème circonscription électorale, n’est pas encore sorti de l’auberge. L’ancien représentant du peuple condamné en décembre dernier à six (06) mois de prison ferme et à une amende de cinq cent mille (500.000) FCFA dans une affaire d’outrage au juge des liberté et de la détention du tribunal de première instance de Parakou est toujours dans le viseur des magistrats.
Lors de la passation de service lundi dernier entre les ministres entrant et sortant de la justice, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), Michel Adjaka, est revenu sur le dossier en instance du député. Le magistrat a demandé à madame le Garde des sceaux nouvellement nommée par le président de la république de faire exécuter la décision de justice rendue dans cette affaire. Il a expressément demandé à la nouvelle ministre de faire arrêter l’ancien représentant du peuple contre qui un mandat d’arrêt a été émis depuis le 02 décembre 2014.
Rappelons qu’après sa condamnation en première instance dans cette affaire, le député avait saisi la Cour constitutionnelle qui, dans une décision il y a quelques mois, a débouté l’homme politique au motif que le procès a rempli toutes les conditions.
C’est dire alors que le député devrait au regard de la loi être derrière les barreaux. Mais pour des raisons « politiciennes », explique le président de l’Unamab, il est toujours en liberté. La nouvelle ministre de la justice, Me Evelyne da Silva Ahouanto, osera-t-elle lever ces contraintes « politiciennes » pour que l’impunité soit du passé comme le désir le chef de l’Etat.
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