Le président soudanais Omar el Béchir a quitté l’Afrique du Sud malgré la décision judiciaire l’obligeant à rester sur le territoire en attendant une décision finale. En effet, la CPI avait enjoint l’Afrique du Sud (pays membre de la CPI) d’arrêter le chef d’Etat soudanais qu’elle accuse de crimes contrel’humanité.
Ce n’est pas la première fois que la CPI tente de faire arrêter M. Béchir. Et visiblement une fois encore elle a échoué et essuie un énorme camouflet. L’union africaine reproche en général à la CPI de ne juger que des africains. Et il faut dire que la cour dite internationale se focalise depuis quelques années sur le continent africain faisant fi des autres criminels de guerre étranger. Mais ce qui renforce la position de certains chefs d’Etats africains, c’est également le fait qu’en tant que président, M. Béchir bénéficie officiellement d’une immunité. Ce dernier a considérablement réduit ses voyages à l’étranger, se limitant qu’à un nombre restreint de pays africains.
Un nouveau camouflet donc pour la cour pénale internationale qui peine à imposer ses décisions. Rappelons que l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son fidèle allié Charles Blé Goudé sont actuellement jugés à la Haye, alors même que leurs protagonistes actuellement au pouvoir ne subissent aucune pression de ladite cour, bien qu’ils ont été accusés de crimes de masse.
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