Le certificat d’études primaires (Cep), session de juin 2014 a débuté sur toute l’étendue du territoire national. A Cotonou et environs, les centres de composition se sont retrouvés sous l’eau avec les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays très tôt hier.
Ecole primaire publique Vêdoko I, il est 8 heures du matin, ce 2 juin. Plusieurs candidats sont à leur place telle que régulièrement prévue et attendent la première épreuve de la journée. Mais ils ont péniblement accédé à leur salle de composition. En effet, le centre de composition de Vêdoko I, comme plusieurs autres centres de Cotonou et environs, n’a pas échappé aux inondations engendrées par la grande pluie de la matinée d’hier. De l’entrée à l’intérieur dudit centre, aucune issue pour échapper à l’eau stagnante. Ainsi, impossible de passer sans enlever les chaussures, plier les pantalons ou les longues jupes au risque de les voir trempés dans le lac artificiel qui couvre la cour. «Je n’ai pas le choix, je suis déjà mouillée. Mes affaires aussi sont un peu mouillées. J’ai peur mais je suis obligée de passée dedans », déclare la candidate Yéminath dont les parents n’ont aucune peine à dissimuler leur inquiétude. En passant dans ces eaux, ma fille peut tomber malade», fait constater la maman de Yéminath.
Comme au Centre de composition de Vêdoko I, les 270 candidats du centre de composition de Fifadji n’ont pas eu de choix que d’affronter les eaux stagnantes à l’intérieur de la cour où ils vont affronter les différentes épreuves devant leur permettre de décrocher le diplôme d’entrée au secondaire. D’après Rosalie Amoussou, épouse Soumanou, Chef centre de Fifadji, la situation était très désolante à l’arrivée des candidats. « L’eau arrivait jusqu’aux genoux des candidats», a-t-elle confié. Mais heureusement, les parents ont pris les dispositions pour permettre à leur progéniture d’accéder à leur salle de composition. Toutefois, des inquiétudes persistent. Car, « dans ces conditions, je ne sais vraiment pas comment, les enfants vont subir les épreuves sportives», se préoccupe un parent d’élève
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