Boni Yayi au cœur des violences électorales au Bénin

L’image de Boni Yayi, le président béninois, est de plus en plus écornée. En dehors des scandales de détournements, de pots-de-vin qui éclaboussent son gouvernement, le nom du chef de l’Etat revient à de nombreuses reprises dans des violences électorales au Bénin.

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Son nom a une fois encore été cité dans des violences électorales qui ont lieu dans l’arrondissement de Manigri, commune de Bassila dans le département de la Donga au centre du pays. De vives altercations ont eu lieu dans cette localité dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 juin. Armés de gourdins, d’armes à feu, de coupe-coupe et de barres de fer, des individus se réclamant, des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) alliance au pouvoir, s’en sont pris à des militants de l’alliance adverse Abt qu’ils ont blessés.Ceci en rapport avec des agressions verbales du président Boni Yayi à l’endroit de l’honorable Ahmed Tidjani Affo, député Abt. “Le député a été copieusement ‘’insulté’’ par Boni Yayi en des termes très vulgaires qui ont notoirement choqué la population de Manigri” signale l’alliance dans ses explications. Le président béninois qui n’est plus candidat à rien selon ses propres termes, a déchargé sa colère sur le député pendant un meeting qu’il organisait en soutien à des candidats aux élections communales et locales sur sa liste dans cette circonscription électorale.

Tentative de mettre le pays à feu et à sang

Bien avant cette regrettable violence qui déteint sur l’image de grande démocratie africaine reconnue au Bénin, le chef de l’Etat lors de la période des législatives s’était illustré dans des attaques verbales dirigée contre un autre député, Candide Azanaï. Sur un enregistrement anonyme, on entend le président béninois désigné son compatriote de “petit bandit de Jonquet”.

Lire Tentative d’arrestation : la déclaration de Candide Azannaï (audio et vidéos)

Invectives qui ne sont pas restées sans réaction. Et poussant le bouchon plus loin, le président de la République avait porté une plainte à l’origine de la tentative d’arrestation du député Candide Azanaï. Iniative maldroite qui a occasionné un soulèvement populaire ayant manqué de mettre le pays à feu et à sang, soulèvement dont les stigmates sont encore visibles sur certaines artères de Cotonou Ces évènements explosifs dans lesquels le nom du président béninois est cité donne raison à ceux qui prédisent une triste fin pour lui. Et le chef de l’Etat ne peut que s’en prendre à son tempéramment impulsif

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