Burundi : un conflit en perspective selon Amnesty international

Contrairement à l’apparente sérénité que dégage le président Pierre Nkurunziza qui s’est déplacé à vélo le jour du scrutin présidentiel, le Burundi est au bord du gouffre. Selon Amnesty international, le Burundi est sur le point de connaître un nouveau conflit.

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L’Organisation internationale de défense des droits de l’homme a mené des enquêtes qui ont révélé un intense usage de la « force létale » dans le but de « réduire au silence des opposants au 3ème mandat du président Nkurunziza ». L’usage de la force contre les manifestants n’a pas, selon l’Ong, épargné les femmes, ni les enfants.

Sarah Jackson, la directrice adjointe du Programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Région des Grands Lacs d’Amnesty a indiqué que les forces de sécurité burundaises ont tiré à « balles réelles sur des enfants et des femmes » dans la foule des manifestants. Le pays à en croire Amnesty est en proie à des vagues de actes de révoltes populaires.

L’Ong note que des manifestants ont réagi à l’usage de la force et certains agents de la police ont été déjà victimes de ces réactions. Notamment, le cas d’une policière passée à tabac et celui d’un jeune Imborenakure, la milice pro-Nkurunziza tué.

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