Femmes enceintes, attention aux antidépresseurs. Selon une étude publiée dans le British medical journal des antidépresseurs augmenteraient les risques de malformations congénitales. L’étude réalisée par des chercheurs américains et canadiens a révélé que la parotéxine et la fluoxétine, deux antidépresseurs ont des liens avec la hausse du risque de malformations congénitales chez les nouveau-nés.
Cela a été notamment relevé chez des enfants de mères ont été traitées avec ces deux antidépresseurs pendant le premier trimestre de leur gestation. Les chercheurs ont analysé des données de 17.952 mères ayant donné naissance entre 1997 et 2009 à des enfants portant des malformations congénitales et celles de 9.857 femmes qui ont eu des enfants sans malformation pendant la même période.
Chez toutes ces femmes, les chercheurs ont surtout étudié la consommation avant le troisième mois de gestation, du citalopram, de l’escitalopram, de la fluoxétine, de la paroxétine et de la sertraline qui sont des antidépresseurs appartenant à la gamme des inhibiteurs de recapture de la sérétonine (Isrs). Ce qui a révélé que la parotéxine et la fluoxétine augmente le risque de malformation congénitale. Cette conclusion des chercheurs américains et canadiens rejoint celles d’anciennes études qui avaient déjà alerté sur ce risque. Notamment l’étude publiée en 2012 par des chercheurs suédois qui ont mentionné une augmentation du risque d’hypertension artérielle pulmonaire au niveau des bébés nés de mères ayant été traitées à la parotéxine et la sertraline.


