« La corruption prend plus d’ampleur au Bénin », dixit Jean-Baptiste Elias

08 ans après la marche verte contre la corruption, un bilan s’impose pour faire l’état des lieux de la corruption au Bénin. Ainsi, lors du débat contradictoire de ce jeudi 9 juillet sur la chaîne de télévision Golf Tv, Jean-Baptiste Elias a expliqué comment la non-application des textes en matière de lutte contre la corruption et l’impunité font régner en maître la corruption dans notre pays.

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Le président du front des organisations de lutte contre la corruption(Fonac), Jean-Baptiste Elias a donné quelques exemples qui entaillent ses propos. La pratique des 15% ou 20% perçus sur l’attribution des marchés publics, les rançonnements et les pots de vins versés aux agents de l’administration publique, sont l’uns des faits qui gangrènent la société béninoise. Il a aussi fait comprendre que les textes régissant la loi 2009-02 du 07 décembre 2012 portant le code des marchés publics ne sont nullement respectés.

Selon ses propos, c’est l’impunité qui fait le nid de la corruption. Et pour véritablement lutter contre la corruption, il faut que les responsables de ces actes soient traduits devants les juridictions. Par contre, l’ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Benoit Dègla, a reconnu et salué la volonté politique du gouvernement en la matière mais pense que la corruption n’a pas atteint un niveau aussi criard qu’on imagine. Il admet que les poches de résistances existent toujours et qu’il faille mettre les bouchets doubles pour tout au moins réduire son ampleur

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