Nouveaux heurts entre étudiants et forces de l’ordre à l’Uac

Annoncée comme la rencontre de vérité, la séance de travail entre responsables des trois organisations estudiantines à caractère syndical et l’équipe rectorale a été un échec débouchant sur de nouvelles violences entre étudiants et forces de l’ordre.

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La couleur de l’année académique 2014-2015 à l’Université d’Abomey-Calavi est progressivement en train de virer au blanc. La séance de travail entre responsables des trois organisations estudiantines à caractère syndical, les responsables de bureau d’union d’entité et l’équipe rectorale censée sortir le campus de la crise qu’il connaît depuis quelques semaines a été un véritable fiasco. Les mesures des enseignants de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Uac pour accompagner leur décision de ne plus organiser de session de rattrapage, et ce, conformément aux exigences du système Licence-Master-Doctorat (Lmd) ont butté sur une opposition farouche des étudiants. Ces derniers ne veulent entendre parler d’une session unique dans leur université. Et, face au premier responsable de l’Université d’Abomey-Calavi, le recteur Brice Augustin Sinsin, qui a invité les étudiants hier pour leur exposer les mesures d’accompagnement de leurs enseignants, les étudiants l’ont vigoureusement fait savoir. Ils ont, lors de cette rencontre dite celle de la vérité, même scandé des slogans hostiles à l’équipe rectorale dont ils demandent d’ailleurs la démission.

Heurts

Cette protestation contre les mesures d’accompagnement de la décision des enseignants de la Flash de supprimer la session de rattrapage a vite tourné dans l’après-midi d’hier, mardi 30 juin en échauffourées. Notamment entre éléments des forces de l’ordre présents sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi et les étudiants. Aux jets de pierres et autres des étudiants, les éléments de la police et de la gendarmerie nationale débarqués sur le campus répondent par des tirs de gaz lacrymogènes.

C’est donc reparti pour les mouvements de violence sur le campus universitaire où un calme précaire règne depuis quelques jours après les violents heurts des semaines précédentes. La crise née de la suppression de la session de rattrapage à la Flash s’enlise donc, faisant planer ainsi de graves conséquences sur l’année académique qui pourrait, comme on le craint, déboucher sur une année blanche.

Vivement que chacun des protagonistes adoucit sa position restée jusque-là tranchée afin qu’une solution soit trouvée à cette crise qui n’a que trop duré

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