UAC : Les étudiants maintiennent la paralysie pour libérer leurs camarades

La paix n’est pas encore  de retour au Campus de l’université d’Abomey-Calavi. Les différents mouvements et groupes d’étudiants du campus ont décidé de poursuivre la grève pour obtenir la libération de leurs camarades arrêtés. Il s’agit d’un nouvel épisode du bras  de fer des étudiants de la  Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) avec les autorités de l’Uac au sujet de la suppression de la session de rattrapage.

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Joint au téléphone, Bill Souleymane Kingninouho, le président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) a confirmé la poursuite de la grève. Selon lui, la libération des camarades étudiants déférés à la prison civile de Calavi est un impératif. Le leader syndical de la Fneb a aussi fait savoir qu’ils n’avaient pas satisfaction de leurs revendications contrairement à ce que disent les autorités. Plusieurs étudiants avaient été arrêtés pendant les mouvements et placés en garde à vue au commissariat central de Calavi. Aux dernières nouvelles, ils ont été déférés à la prison civile de la même ville. Ce qui visiblement n’est pas de nature à favoriser le retour de la paix dans ce haut lieu du savoir au Bénin

Nécessité de sécuriser les personnes et les biens matériels à l’Uac

La grève qui paralyse depuis plusieurs mois les activités académiques à l’Université d’Abomey-Calavi se poursuit. Hier, lundi, au terme d’une assemblée générale qu’ils ont tenue, les étudiants ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de leurs « légitimes » revendications. Si cette décision discutable à bien d’égards est justifiée par les étudiants, on peut tout de même s’inquiéter par la sécurité des personnes et des biens. En effet, depuis quelques jours, les mouvements de grève sur le campus prennent la tournure d’actes de violence et de vandalisme. Les actes de vandalisme sur le véhicule du Doyen de la Faculté des sciences et techniques (Fast) et du Directeur de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) en sont des illustrations. Il s’avère à cet égard donc nécessaire que les autorités prennent des mesures afin d’éviter toute escalade du mouvement. Il revient également aux responsables étudiants de faire observer leur mouvement de façon pacifique. C’est-à-dire sans violence ni acte de vandalisme. Cela y va de l’intérêt des uns et des autres

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