Après le président Alassane Ouattara en 2012, Guillaume Soro, l’actuel chef du parlement ivoirien est revenu il y a quelques jours d’une visite en Israël. Objectif, porter un coup d’accélérateur à la timide reprise des relations entre l’Etat hébreu et Abidjan, après les crises de 2002 et de 2010 pendant lesquels Israël avait été un soutien à Laurent Gbagbo, l’ancien chef d’Etat aujourd’hui incarcéré à la Haye.
Cela ressemble à une opération de charme à l’endroit de ce soutien à l’homme qui depuis sa cellule de la Haye, continue d’être la hantise du régime Ouattara. Guillaume Soro qui a contribué au renversement du régime de Laurent Gbagbo a indiqué que cette visite en Israël est en quelque sorte un voyage sur les pas de Ouattara. Pour ce déplacement qu’il a effectué le 28 juillet dernier, le chef du parlement ivoirien avait à bord de son avion, la télévision nationale (Rti) pour la retransmission de ces échanges avec son homologue israélien, Yuli Eldestein, chef de la Knesset et avec le président de l’Etat hébreu, Reuven Rivlin.
A la recherche d’un héritage
En Israël Guillaume Soro s’est prévalu d’être également sur les traces Félix Houphouët-Boigny, le plus grand président de l’histoire de son pays. Les relations entre Tel-Aviv et Abidjan remontent bien plus au-delà de l’époque Gbagbo. C’est une vieille relation dont les pères fondateurs sont Houphouet-Boigny et Ben Gourion. Et c’est à juste titre que Soro a déclaré que c’est avec cette vieille tradition qu’il « renoue » en se rendant sur la terre sainte. Au menu de ses échanges était aussi la question de la lutte contre le djihadisme qui monte en puissance.
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