Pour favoriser l’accomplissement optimal de sa mission, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, a tenu hier mercredi 11 août 2015 à l’hôtel du Port à Cotonou, un atelier de réflexion avec les responsables des différentes juridictions de l’ordre judiciaire. Ceci pour définir les orientations à donner à la collaboration entre l’Anlc et la justice
Les présidents des Cours d’appel, les procureurs généraux près les Cours d’appel, les présidents des tribunaux, les procureurs de la République et les doyens des juges d’instruction des départements de l’Atlantique-littoral, de l’Ouémé-Plateau et du Mono-Couffo ont pris part hier à un atelier de réflexion organisé par l’Anlc. Avec les conseillers et les cadres de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), ils ont réfléchi sur les orientations à donner à la collaboration l’organe de lutte contre la corruption et la justice. Guy Ogoubiyi, président de l’Anlc a rappelé les objectifs visés par le législateur en votant la loi 2011-20 du 12 octobre 2011. Selon lui, l’atelier doit amener les participants à explorer «toutes les possibilités pour plus d’efficacité dans l’éradication de l’impunité». Le chef de cabinet du ministre de la justice Dénis Ogoubiyi a, pour sa part, rappelé l’importance pour les différents acteurs impliqués dans cette lutte, de garder à l’esprit la volonté du législateur pour réussir la mission. Alors, de façon globale, l’objectif de l’Anlc est d’explorer avec les responsables de la justice, les pistes de collaboration qu’il peut avoir entre eux et l’organe de lutte contre la corruption en vue de l’atteinte de leurs objectifs communs à savoir la répression des faits de corruption et autres infractions connexes. Plus spécifiquement, les participants ont réfléchi sur la problématique du traitement des dénonciations faites par l’Anlc et analysé les contours du concours que cet organe pourrait apporter à la justice, à sa demande, en vue d’une lutte efficace contre l’impunité. Cet atelier a permis de définir les mécanismes de suivi, par l’Anlc, des faits dénoncés au procureur de la République (suite réservée aux dossiers, informations périodiques sur le niveau d’avancement des dossiers). Les participants ont aussi défini les axes possibles de suivi de corruption, de malversations et autres infractions connexes transmis par les pouvoirs publics et autres à la justice
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