(Le Gouvernement prend en charge la sécurité sur le campus) Les différents protagonistes dans la crise qui secoue l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) depuis plusieurs mois ont rencontré le Chef de l’Etat, vendredi 7 août dernier. Au terme des échanges, il a été décidé que la sécurité à l’Uac soit gérée par le Gouvernement et qu’une dernière session de rattrapage soit organisée au profit des étudiants de la Flash.
Comme souhaité lors d’une récente conférence de presse par les responsables des organisations estudiantines de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), le Chef de l’Etat a, enfin, rencontré l’ensemble des protagonistes de la crise académique que vit l’université depuis plus de trois mois. La rencontre de vérité, qui a permis de situer les responsabilités et d’amener les protagonistes à des concessions favorables au dénouement de la crise, s’est déroulée le vendredi 7 aôut dernier au Palais de la République. A l’issue des échanges de cette rencontre, deux décisions majeures sont à retenir : les étudiants auront bien droit, pour une dernière fois, à une session de rattrapage. Quant à la question de la sécurité sur le campus, le Chef de l’Etat a décidé de la résoudre à sa manière.
Et, visiblement, il semble avoir pris déjà les mesures pour honorer son engagement. Car, les forces armées ont investi le campus depuis samedi 8 août dernier. En effet, au cours de la rencontre du vendredi, en présence de plusieurs ministres sectoriels dont celui de la sécurité intérieure, chacune des parties concernées a pris des engagements pour éviter que la crise ne perdure. Si par la voix du doyen de la Flash, Flavien Gbéto, les enseignants ont accepté d’organiser une dernière session de rattrapage au profit des étudiants de la Flash, les responsables d’étudiants ont démontré aussi leur volonté à sortir de la crise. Sur demande du Chef de l’Etat, ces derniers ont présenté leurs excuses aux enseignants et au rectorat au sujet des dégâts occasionnés et injures proférées aux cours des mouvements de grève. Ils ont, également, pris l’engagement de lever leur motion de grève, en retirant les barricades installées à l’intérieur du campus et en appelant leurs militants au calme. Les responsables d’étudiants
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