La violence renait de ses cendres au Burundi. Hier, lundi 25 octobre dans la capitale du pays, Bujumbura des manifestations contre le pouvoir en place ont tourné au cauchemar. Des affrontements entre policiers et manifestants ont fait au moins trois morts et une dizaine de blessés graves.
Tout est parti d’un malentendu. Un policier aurait attaqué puis tué une personne souffrant de trouble mental. Et c’est après ce drame que les affrontements ont eu lieu. Le quartier de Cibitoke situé dans le nord-ouest de Bujumbura. Selon les sources concordantes, les assaillants auraient fait usage de grenades et des fusils d’assaut pour affronter les forces de l’ordre.
Très tôt ce mardi matin, le corps d’un manifestant mort a été retrouvé criblé de balles. Dans le rang des policiers, les mêmes sources font état des morts et plusieurs blessés. Même si pour l’heure, les autorités de la police démentent formellement ce bilan. Rappelons que depuis l’élection présidentielle qui a permis au président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, les affrontements ont fait plusieurs dizaines de morts.
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