Burundi : l’Ua parle d’assassinats, d’exécutions extra-judiciaires

La situation au Burundi est extrêmement grave selon le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. A la 551ème réunion tenue à Addis-Abeba, dans la capitale éthiopienne, le Conseil a fait état d’une série d’actes qui témoignent d’une montée de l’insécurité dans le pays.

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Il y a selon le Conseil « des assassinats, des exécutions extra-judiciaires, des atteintes à l’intégrité physiques des personnes, des actes de tortures et d’autres traitements cruels, inhumains et/ou dégradants, des arrestations arbitraires et détentions illégales ». Et ce n’est pas tout. Sont aussi notés au Burundi, « des atteintes à la liberté de la presse et à la liberté d’expression ainsi que la prévalence de l’impunité et l’aggravation continue de la situation humanitaire, marquée par l’augmentation du nombre de Burundais se réfugiant dans les pays voisins ». Le Conseil de paix et de sécurité de l’Ua condamne fermement toutes ces violations des droits et les actes de violences que commettent les forces de l’ordre, des milices et des groupes armés illégaux. Pour l’Ua, il est inadmissible de « faire recours à la rébellion armée pour résoudre la crise actuelle » dans laquelle le pays s’est plongée avec le coup de force du président Pierre Nkurunziza qui s’est offert un troisième mandat controversé. Le Conseil de paix et de sécurité de l’Ua assure que les auteurs de ces exactions vont rendre compte de leurs actes devant les juridictions internationales compétentes. Il a instamment demandé à la Commission de l’Ua de lui établir une liste de personnes impliquées dans ces exactions qui seront punies avec des sanctions ciblées dont le gel de leurs avoirs et des interdictions de voyage.

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