Commune des Aguégués : les populations se soulèvent contre le maire Victor Hounsa

Les populations de la commune des Aguégués ne parlent plus le même langage avec leur maire Victor Hounsa. Elles ont manifesté leur mécontentement hier sur la cité lacustre des Aguégués contre l’autorité communale.

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Branchages en mains, elles scandaient des slogans hostiles au maire. La cause de cette révolte populaire est due à la dictature qu’imprime l’autorité communale en ne voulant pas respecter les textes régissant l’élection des chefs de villages et leurs conseils locaux. En effet, le 20 octobre dernier, le maire Victor Hounsa avait essuyé des échauffourées avec son deuxième adjoint François-Xavier Kodosséhan qui n’est pas du même bord politique que lui.

La même situation s’est poursuivie avec le maire des Aguégués, qui en violation du code électoral, a continué à installer des Chefs de villages dans le camp minoritaire. Les populations débordées et ne sachant plus à quel saint se vouer, ont choisi de battre le macadam pour protester contre les injustices orchestrées par l’autorité communale des Aguégués. Cette manifestation a finalement échoué à la mairie des Aguégués. Mais les manifestants, dans leur fougue, ont rencontré une horde de gendarmes.

Ces derniers ayant à leur tête, le chef de la brigade de gendarmerie des Aguégués, Noé Fatondji, ont dû calmer les ardeurs des populations en furie contre le maire. Il a été soutenu dans cette tâche par l’ancien 2è adjoint au maire des Aguégués, Pierre Doyigbé qui au nom du parti Prd, a appelé les militants et les populations, toutes catégories confondues, au calme. A cet effet, une motion de protestation  été lue par leur porte-parole, Olivier Dansou. Dans sa motion, ce dernier au nom des forces vives de la commune, comprenant les jeunes, les hommes, femmes, les artisans de tout genre, les sages et têtes couronnées, a dénoncé la dictature du maire en question, l’exclusion totale d’un au moins des conseillers PRD dans la commission d’installation des CV, le mardi 20 octobre 2015 passé; mais également la violence arbitraire et barbare faite par le maire et ses acolytes, Bodji Esaie et Joseph Tovidé sur le 2è adjoint au maire François-Xavier Kodosséhan le mardi 20 octobre dernier, l’installation forcée des CV dans le camp minoritaire en violation flagrante des textes du code électoral en République du Bénin et le non respect des conseillers démocratiquement élu par le peuple d’Aguégués.

Face à tout cela, le porte-parole des forces vives exige le retour immédiat aux textes et lois sur la décentralisation, le respect scrupuleux du principe d’installation des CV prévu dans le code électoral en République du Bénin et la mise en place d’une commission mixte qui prenne en compte toutes les forces politiques présentes dans la commune des Aguégués et membres du conseil communal

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