Côte d’Ivoire : un proche de Gbagbo accusé de fomenter un putsch va porter plainte

Dans la capitale économique ivoirienne, les informations qui circulent en cette veille de présidentielle ne sont guère rassurantes. Selon le journal ivoirien « L’Intelligent d’Abidjan », un coup d’Etat serait en préparation. Ce projet de déstabilisation du pouvoir ivoirien, à en croire le journal serait une initiative des proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo emprisonné à la Cour pénale internationale.

Publicité

Ces personnes parmi lesquelles, le gendre de l’ex-président, Stéphane Kipré, se seraient rencontrées, toujours selon les écrits du canard, à Accra et s’apprêteraient à rallier Ouagadougou pour ensuite mettre le cap sur Abidjan pour mettre en œuvre leur plan. Mais, informe le journal, « très en colère, un pasteur dénonce Stéphane Kipré ».

« Allégations mensongères »

Faux et archi faux, rétorque le président de l’Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré dans un document dont La Nouvelle Tribune a eu accès. Pour Stéphane Kipré en exil depuis avril 2011, c’est une nouvelle manœuvre politique contre l’ancien président et ses proches. « Je constate à la lecture de ce journal que c’est un ramassis d’allégations mensongères puisque même le nom du pasteur n’est pas communiqué. C’est donc une manœuvre politique dont le but est certainement d’empêcher que nous puissions consolider la grande union autour du président Gbagbo dont nous avons posé les bases à Accra mes amis et moi », a souligné le président de l’UNG. Et contre ce qu’il a qualifié de « pratiques anti-démocratiques et rétrogrades » destinées à l’intimider, Stéphane Kipré a décidé d’engager une action en justice contre le média.

« En tout état de cause, partant du constat que ce n’est pas la première fois que ce journal porte des accusations mensongères contre ma personne, j’ai décidé de saisir mes avocats afin qu’une action en justice soit intentée contre eux pour diffamation », lit-on dans le document écrit et signé de Stéphane Kipré. Le président de l’UNG n’entend pas s’arrêter seulement à l’action en justice.

Il saisira également le Conseil National de la Presse (CNP). Cela, pour que toute la lumière soit faite sur cette histoire qui, à l’en croire, cache certainement un dessein politique inavoué. Pour lui donc, « l’action en justice sera donc l’occasion pour ce journal de fournir toutes les preuves qu’il a en sa possession ».

Publicité

Yao Hervé Kingbêwé (envoyé spécial en Côte d’Ivoire)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité