Opposition en panne d’inspiration en République de Congo. A la recherche de moyen de pression sur le régime en place afin d’obtenir une annulation du référendum du 25 octobre, les coalitions de mouvements opposées au changement de constitution tergiversent dans leurs initiatives.
En l’espace de 20 heures l’Idc (Initiative pour la démocratie au Congo) a changé son fusil d’épaule. De concert avec l’autre plateforme anti-Sassou, le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), l’Idc avait appelé les Congolais à la désobéissance civique jusqu’au retrait du projet de changement constitutionnel. Contre toute attente, l’Idc a lundi annoncé la suspension de la désobéissance civile, avant de revenir mardi sur cette suspension. Une marche arrière qui ne convainc pas sur la position de l’Idc. Il y a lieu de repréciser les choses. C’est à cela que s’est attelé Augustin Kalakala, le porte-parole de l’Idc qui a expliqué qu’en réalité, la suspension annoncée ne concernait que deux jours à savoir, lundi et mardi. La désobéissance civile a-t-il redit, doit continuer jusqu’à abdication du régime Sassou. Il exige purement et simplement, le retrait du projet de Constitution qui permettra à Denis Sassou Nguesso de se maintenir au pouvoir à vie.
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