Il ne s’en cache plus. Invité sur l’Ortb ce lundi 2 novembre pour parler de «paix et unité en période électorale», le premier ministre Lionel Zinsou n’a pas écarté l’idée de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2016. Mais avant d’en arriver là, il parle d’union et de consensus comme conditions sine qua non.
« Je ne veux pas être candidat dans la dissension ». C’est ce qu’a laissé entendre le Premier ministre, Lionel Zinsou en parlant de son éventuelle participation à l’élection présidentielle de février/mars de 2016. Levant ainsi le coin de voile sur ses ambitions présidentielles, il vient de lancer le débat sur sa candidature. C’est la substance de son intervention sur l’ortb ce lundi 2 novembre. Placé sous le thème «paix et unité: la plus-value en période électorale», l’émission d’hier a permis au premier ministre, Lionel Zinsou de revenir sur l’importance de la paix, la concorde et l’unité nationale pour un pays et surtout dans une période électorale. Faisant du consensus et de l’union ses priorités, Lionel Zinsou a fait comprendre au cours de cette émission, qu’il pourrait se porter candidat à la présidentielle de l’an prochain si ces conditions étaient réunies. «Le consensus est la valeur de la République, et moi je ne serai pas un candidat qui divise», a-t-il martelé en parlant de sa probable candidature. Mieux, Lionel Zinsou parle d’humilité qui, selon lui, donne la crédibilité à un président devant les populations. In fine, les conditions d’une probable candidature de Lionel Zinsou à l’élection présidentielle de 2016 sont claires et bien définies. Mais, elles peuvent se résumer en une seule : le consensus. Voilà qui est dit. Répondant à la question de savoir si réellement il connait le Bénin, Lionel Zinsou s’est targué de ces souvenirs d’enfance à Nikki, à Bopa puis à Ouidah. «Je ne suis pas étranger au Bénin, je partage la vie des Béninois», a-t-il laissé entendre.
Prochain président?
«Folklore», rétorque Lionel Zinsou faisant allusion à ce que laissent croire certains politiciens qui se disent détenir un fief électoral. Au cours de l’émission de ce lundi, le premier ministre a expliqué comment 16 candidats à l’élection présidentielle de 2006 n’ont pas pu obtenir ne serait-ce que 1% des suffrages exprimés dans leur propre quartier résidentiel ou même village natal. Prenant exemple sur cet aspect, le Premier ministre reste convaincu que s’il a y un consensus autour de sa candidature, la victoire ne serait pas un souci. Et pour conquérir l’électorat béninois qui de plus en plus est accroc à l’argent, Lionel Zinsou répond : «Ce n’est pas celui qui donnera plus d’argent qui gagnera»
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