Bénin : l’affaire de tentative d’empoisonnement de Boni Yayi relancée à Paris selon Jeune Afrique

On la croyait définitivement rangée dans les annales d’histoire mais non. L’affaire de tentative d’empoisonnement supposée du chef de l’Etat béninois, Dr Thomas Boni Yayi, dans laquelle l’homme d’affaires Patrice Talon est accusé d’être le commanditaire vient de refaire surface.

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Alors que toutes les attentions sont tournées vers l’après-Boni Yayi, la justice française, selon une information rapportée par nos confères de Jeune Afrique, a ouvert une information judiciaire sur cette affaire  de tentative d’empoisonnement qui a tenu en haleine plusieurs mois durant le peuple béninois. A en croire le magazine, l’enquête judiciaire a été ouverte en juin 2014 mais c’est seulement en novembre dernier, précisément le 25, que les avocats-conseils du chef de l’Etat béninois ont été informés de l’ouverture de l’information judiciaire. Le Bénin, toujours selon nos sources, à la mi-janvier dernier, a donc décidé de se constituer partie civile dans cette procédure en cours dans la capitale française.

Il faut rappeler qu’au fort de l’affaire, la justice française avait refusé d’extrader l’ex-magnat du coton béninois et son associé, Olivier Boko, alors tous deux exilés en France. Bien que Cotonou ait émis contre eux à l’époque, des mandats d’arrêt internationaux. A Cotonou, le juge du 6ème cabinet avait dans la même affaire prononcé un non-lieu. Après ce non-lieu, le chef de l’Etat avait décidé d’accorder son « pardon » à l’homme d’affaires suite à une médiation de l’ancien secrétaire général de l’Organisation internationale de le Francophone, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf.

La relance de cette affaire à quelques semaines du premier tour de la présidentielle béninoise du 28 février à laquelle l’homme d’affaires et ancien ami devenu ennemi a décidé de prendre part en tant que candidat paraît alors bien curieuse et suscite nombre d’interrogations. Y a-t-il des éléments nouveaux dans l’affaire? Cette affaire d’empoisonnement n’empoisonnera-t-elle pas la campagne présidentielle qui pointe déjà à l’horizon? 

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