Face aux accusations du président de l’Assemblée nationale, Sébastien Ajavon, le président du patronat, n’est pas resté muet. La réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre.
Vingt quatre heures seulement après les accusations faites à son encontre par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, Sébastien Ajavon a réagit. En déplacement ce dimanche à Porto-Novo, capitale du pays, le président directeur général du groupe Cajaf Comon s’est prononcé sur les accusations de Me Adrien Houngbédji et les balayées du revers de la main.
Le président du patronat a en effet laissé entendre qu’il a bel et bien soutenu Houngbédji dans sa bataille pour le perchoir, contrairement à ce que ce dernier a indiqué hier, samedi. « Il sait en son âme et conscience qu’il n’aurait pas été président de l’Assemblée nationale sans mon soutien. Tous les députés qui me soutiennent ont voté pour lui, suite à mon intervention », a rectifié Sébastien Ajavon. Le président directeur général de Cajaf comon et sérieux prétendant au fauteuil présidentiel annonce que dans sa maison que la deuxième personnalité de l’Etat béninois a peaufiné sa stratégie de conquête du perchoir. Sébastien Ajavon avoue avoir été très affecté par les accusations de Me Houngbédji mais il laisse le bon Dieu juger.
« J’ai écouté sa dernière déclaration où il a affirmé que je ne l’ai pas soutenu pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale. (…) Cela m’a fait très mal mais j’estime que c’est contre Dieu qu’il a péché », a déclaré Ajavon. « Si je suis candidat ajourd’hui, c’est sur ses conseils. Il m’a demandé depuis juillet 2015 d’être candidat et que son parti allait me soutenir et je lui ai dit qu’il était préférable que je sois un candidat de tous ceux qui veulent venir avec moi », a poursuivi le président du patronat avant de conclure : « il a fait son choix. je ne lui en veux pas mais il n’a pas le droit (…) de faire économie de vérité ».
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