Accueillis au Burundi avec un nouveau cas de violence, les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’Onu ont commencé déjà leur mission de plaidoirie pour désamorcer la crise qui secoue le pays depuis avril 2015. Pendant cette mission qui s’annonce difficile, ces ambassadeurs feront l’effort de convaincre le Président Pierre Nkurunziza à accepter l’arrivée dans son pays d’une force africaine pour une mission de paix. Idée à laquelle le puissant chef de l’Etat burundais est fortement opposé.
Il avait menacé d’user de la force contre la force de l’Union africaine. Au nombre de 15, les envoyés du Conseil de sécurité de l’Onu ont déjà une première rencontre avec Alain Nyamitwe, ministre burundais des Affaires Etrangères. Ils ont également rencontré Gaston Sindimwo le N°2 du régime Nkurunziza de même que des représentants d’exilés et des associations de la société civile burundaise. Le président Pierre Nkurunziza lui-même a prévu de recevoir les diplomates de l’Onu dans l’après-midi à Gitega. Cette crise a déjà fait plus de 400 morts et plus de 200.000 exilées selon des chiffres de l’Onu. La situation devient plus préoccupante avec des rébellions qui se forment pour combattre le régime en place. Godefroid Niyombare, ce Général de 47 ans, cerveau du putsch manqué de mai 2015 contre le régime du Président Pierre Nkrunziza a aussi refait surface. Il est annoncé comme le patron de la nouvelle rébellion du nom de Forces républicaines du Burundi (Forebu) qui veut renverser le pouvoir de Bujumbura.
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