Longtemps objet de contestation et de dissension, le fichier électoral est désormais prêt, valable et jugé fiable par les acteurs de la classe politique nigérienne. C’est du moins ce qu’on retient de la remise de ce fichier par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) ce lundi 4 janvier aux autorités nigériennes.
Réalisé par l’OIF, l’audit du fichier a été accepté et paraphé par tous les acteurs politiques, membres de la société civile et autres. Mais quelques que réserves ont été évoquées dans le rapport final. Selon le chef de la mission des experts de l’organisation internationale de la francophonie au Niger, Siaka Sangaré, la prise en compte des recommandations faites par le rapport doit avoir un effet immédiat vue que l’élection présidentielle est prévue pour le 21 février prochain. Parmi les réserves évoquées dans le rapport, on peut citer l’extraction et la radiation des 16 000 électeurs mineurs du fichier électoral, la suppression des 323 bureaux de vote fictifs et enfin, la création d’un identifiant par électeur.
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