«Nouveau départ» de Patrice Talon : novateur et promoteur du « Made in Benin »

Parti du monde des affaires et maintenant homme politique de conviction, Patrice Talon projette de créer la zone franche du savoir et de l’innovation. Un programme qui se distingue nettement de part son originalité qui vise à redonner au « Quartier latin de l’Afrique » ses lettres de noblesse.

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Porté dans son ambition de briguer la magistrature suprême de son pays à partir du 6 avril prochain, Patrice Talon a prévu dans le projet de société, la création d’une zone franche du savoir et de l’innovation. L’innovation, comme l’évoque le projet lui-même et l’audace  de l’homme sont nécessaires pour opérer cette révolution tant attendue. De par sa singularité et son impact attendu, c’est l’un des chantiers qui feront date dans l’histoire du Bénin, l’un de ceux qui marqueront positivement l’avenir des enfants du Bénin puis l’un des chantiers les plus attendus. Passionné de savoir et par souci de faire des Béninois des « têtes bien faites ».

Le projet consiste à créer une zone franche intégralement défiscalisée, en partenariat avec les entreprises, les industrielles et structures d’enseignement supérieur et de recherche. Il s’agira de développer des filières d’enseignement, de recherche scientifique et d’innovation de pointe, mais dans le cadre d’un partenariat public-privé dans lequel l’Etat se fera le devoir de mettre en place les infrastructures adaptées (électricité, connexion haut débit, accessibilité…) et définira une charte de fonctionnement. Le fait d’accorder une défiscalisation totale des investissements et activités réalisées dans la zone franche constitue un des avantages majeurs de ce projet. Car cette innovation permettra de diminuer le mercantilisme trop poussé qui supplante le souci de former des jeunes compétents et tue le savoir dans notre système éducatif.

Projets novateurs

Le deuxième avantage sera le fait de permettre d’orienter les jeunes vers des filières cibles en adéquation avec le marché de l’emploi et le souci du développement, puis de leur permettre également d’obtenir des diplômes conformes aux normes des grandes écoles internationales qui d’ailleurs, seront des partenaires précieux dans la mise en œuvre de cette innovation.

Pour y parvenir, il est nécessaire de promouvoir un cadre adéquat en mettant à disposition des locaux, des équipements et des services pour les jeunes entreprises, d’apporter un appui financier aux entreprises en démarrage dans les filières ciblées puis enfin, d’organiser des concours pour sélectionner , subventionner et promouvoir les projets les plus innovants.

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Un tel projet qui vise la qualité, nécessite un suivi rigoureux et une évaluation fiable. Evidemment, on ne saurait négliger la qualité en amont et la rechercher en aval. C’est pourquoi, en appui à la réussite de ce projet, le candidat a prévu la création d’une agence pour la qualité et l’évaluation tandis que le contrôle de la qualité sera la mission prioritaire de la direction de la formation au maternel et au primaire. Ce sera pareil pour l’enseignement secondaire, technique et professionnel. On retrouve au cœur de ces innovations le souci de redéfinir les cartes scolaires et universitaires pour intégrer la vision du candidat Patrice Talon en matière d’enseignement, de formation et de recherche avec en appoint l’adoption de statuts particuliers pour les enseignants des différents compartiments du secteur de l’éducation.

Des réformes dans l’enseignement supérieur 

Il va sans dire que la zone franche du savoir et de l’innovation se retrouve au sommet d’un objectif qui n’omet aucun niveau du système éducatif béninois de la base au sommet. Car le diagnostic établi par le candidat sur le secteur de l’éducation nationale n’est pas des plus reluisants. Il révèle des insuffisances graves et qui exigent des actions concrètes et structurantes. Globalement, ce diagnostic opéré sur les trois niveaux d’enseignement (maternel et primaire, secondaire, technique et professionnel puis supérieur) a montré que le système éducatif béninois manque d’infrastructures, de matériel didactique et d’enseignants. Au niveau du peu qui est disponible, on note une inadéquation  entre la formation et les matières enseignées pour de nombreux enseignants. Cela a pour corollaire, une baisse du niveau des écoliers, des élèves et des étudiants et une mauvaise orientation de ceux-ci vers les spécialités adéquates. Pendant ce temps, le Bénin s’est illustré ces dernières années par une pléthore d’universités sans ressources adaptées comme si c’est le nombre qui fait la qualité, tout comme ces nombreuses classes construites et portant à juste titre la signature de leur initiateur.  

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