Abidjan-Ouaga : Le deal de Ouattara et Kaboré à Addis-Abeba

Pas de pourrissement en vue entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Les deux pays ont décidé de privilégier les relations fraternelles entre leurs peuples malgré des dossiers susceptibles de provoquer une brouille diplomatique entre eux.

Publicité

 C’est ce qui ressort d’un tête-à-tête entre les présidents des deux pays en marge du sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba le week-end écoulé. Alors que le Conseil de paix et de sécurité suivait son cours, les présidents Ouattara et Kaboré se sont retranchés à l’hôtel Sheraton pour discuter des dossiers qui font couler beaucoup d’encre et de salive dans leurs pays. Selon le nouveau président Burkinabè, il a été essentiellement question des « voies et moyens pour consolider les relations d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ». Pour lui, c’est un devoir d’agir en faveur d’une consolidation des relations. Même opinion du côté des autorités ivoiriennes. Concernant le dossier des écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé, les autorités ivoiriennes et burkinabè disent avoir fait l’option de la voie diplomatique pour trouver une issue. Il faut rappeler qu’à ce propos, le chef du parlement ivoirien qui est dans la tourmente avec cette affaire avait annoncé que le président Ouattara allait s’en occuper personnellement avec le nouveau régime. Quant au dossier Blaise Compaoré, rien n’a filtré, pourtant le Burkina Faso réclame son ancien président en exil à Abidjan pour obtenir de lui, des explications sur des crimes commis sous son régime.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité