Absence des cartes d’électeurs : Ahouanvoébla donne les vraies raisons

Les cartes d’électeurs devant être utilisées dans le cadre de l’élection présidentielle ne sont pas disponibles, ceci, à environ deux semaines de la date du premier tour. Qu’est-ce qui explique ce grand retard dans la disponibilité du précieux sésame sans lequel les quelques 4,7 millions de potentiels électeurs de se rendre aux urnes ? Qu’est-ce qui a empêché le conseil d’orientation et de supervision des opérations d’actualisation de la liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI) de tenir dans les délais ?

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Ce jeudi 11 février 2016, lors d’une séance de travail avec les candidats au siège de la commission électorale nationale autonome (CENA), Augustin Ahouanvoébla, président du COS-LEPI s’est expliqué sur la non disponibilité des cartes d’électeurs. Le numéro 1 de la structure chargée de l’actualisation de la liste électorale et de la réalisation des cartes d’électeurs a laissé entendre que l’indisponibilité du précieux outil électoral pour le citoyen est due à un certain nombre de difficultés rencontrées par l’institution qu’il préside. « Jusqu’à lundi dernier, on ne pouvait pas produire plus de 50.000 cartes d’électeurs par jour. (…) », a indiqué Augustin Ahouanvoébla qui explique cet état de chose par des blocages de certains consommables importés. « il y a eu des blocages de consommables à l’Etranger. On a empêché des compagnies de transporter tous ces matériels au Bénin », a fait remarquer le président du COS-LEPI sans pour autant dire avec exactitude de quelques matériels il s’agit.

Mais les matériels étant désormais disponibles, Augustin Ahouanvoébla a promis faire imprimer la dernière carte d’électeur, le 15 février prochain à minuit. Pour ce qui est de la distribution progressive des cartes d’électeurs, le  numéro 1 du COS-LEPI explique que cette décision est mue par le souci d’un meilleur suivi. « Nous avons opté de faire une distribution progressive parce que, précisément, ça nous permet de mieux suivre ce qui se fait au niveau de chaque région », s’est défendu Ahouanvoébla.

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