Burkina Faso : Kabore et la justice s’opposent sur le sort de Soro

L’affaire du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro semble prendre une nouvelle tournure au Burkina Faso. Alors que le président ivoirien Alassane Ouattara avait émis le voeu que les différends entre les deux pays puissent être réglés par voie diplomatique, la question vient se poser au pays des hommes intègres.

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Faut-il ou pas régler ce problème par voie diplomatique? C’est le dilemme auquel est confrontée la société burkinabè depuis quelque temps. Surtout depuis que le nouveau président élu, Roch Kabore a rejoint son homologue ivoirien concernant le règlement à l’amiable (par voie diplomatique). Mais cette décision ne semble pas être du goût des professionnels de la justice qui craignent que le dossier soit ainsi vidé sans connaître la vérité dans l’affaire.

Il faut également noter que la population burkinabè en général s’oppose également au choix du règlement diplomatique. Le peuple veut en savoir plus sur les probables implications du chef de l’assemblée nationale ivoirienne dans ce qui est considéré comme l’un des plus gros scandales entre les deux pays voisins. Pour l’heure, du côté du PAN, Guillaume Soro, on insiste sur les liens forts qui lient la Côte d’Ivoire au Burkina Faso. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire est citée dans des troubles au Burkina Faso. A la mort de Thomas Sankara, plusieurs sources et documentaires avaient également vu un lien entre les tristes événements qui ont conduit à la mort du capitaine et ses rapports avec l’ancien président ivoirien, Félix Houphouet Boigny.

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