Au Burkina Faso, pays des hommes intègres, Christian Roch Kaboré veut être le symbole de la rupture. Rupture d’avec un régime qui a longtemps régné en maître, depuis l’assassinat de Thomas Sankara, à la chute de Blaise Compaoré.
En effet évoquant les attentats terroristes qu’a connu le pays il ya quelques semaines, le nouveau président démocratiquement élu à cru bon devoir rappeler pourquoi les attentats ont lieu maintenant et non pas sous le mandat de Blaise Compaoré. Pour lui l’accalmie qu’avait connu le pays sous Blaise Compaoré, malgré les tensions au Mali voisin, était dû à des collusions entre le régime et les groupes armés qu’il recevait dans le cadre des négociations de paix dans la région.
« Dans un passé très récent, tous ces groupuscules étaient basés à Ouagadougou où ils étaient logés dans des hôtels luxueux, au motif de négociations en vue de résoudre la crise malienne » a t-il rappelé. Il a cependant indiqué sa détermination à sécuriser le pays attaqué également par les anciens putschistes de l’ex-RSP. Invitant ses compatriotes à l’union, il a pointé du doigt l’objectif clair de ses tentatives de destabilisation : empêcher le pays de se construire et de se développer.
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