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Burundi : Ban Ki-Moon pourra-t-il faire plier Nkurunziza ?

Par Simon Poty
il y a 5 ans
(Tout le monde en parle)
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Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon s’est rendu hier à Bujumbura pour rencontrer les autorités du pays. De l’entretien qu’il a eu avec le Président Nkurunziza, il en ressort que le patron des Nations Unies, a recommandé au Chef de l’Etat Burundais de renouer des contacts avec les leaders de l’opposition dans la perspective de la reprise du dialogue.

Un dialogue pourtant initié depuis des mois par l’Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations Unies, mais qui n’a jamais abouti. Le régime de Bujumbura usant toujours des subterfuges et des dilatoires pour l’interrompre. C’est pour cela qu’on peut se demander si la venue de Ban Ki Moon au Burundi pourra faire fléchir les autorités du pays qui brillent par des actes de défiance à l’endroit de la communauté internationale. Le Secrétaire général de l’Onu incarnant d’ailleurs l’autorité suprême  de la communauté internationale. Son déplacement dans le pays n’est pas fortuit, il arrive après que le pouvoir de Bujumbura eut sous-estimé toutes les délégations qui y ont été envoyées jusqu’ici.

Que ce soient celles de l’Union africaine ou celles commises par le Conseil de sécurité de l’Onu et même par l’Union européenne. Le déplacement du Secrétaire général de l’Onu en personne au Burundi peut-il être entendu comme étant la venue du Chef de la Communauté  internationale pour mettre fin à l’attitude  d’arrogance du pouvoir de Nkurunziza ? Peut-on penser que Ban Ki-Moon ait trouvé les termes les plus durs pour rappeler le Président du Burundi à l’ordre ? On, a quand-même remarqué que les autorités du pays ont une claire appréhension du poids et de la valeur que recèle le déplacement du Secrétaire général de l’Onu dans leur pays. C’est pour cette raison qu’elles ont entrepris trois jours avant sa venue, de lever les mandats d’arrêt internationaux qui étaient lancés contre quinze personnalités politiques et militaires. Un geste que le régime posait comme un signal de son vœu de changer de fusil d’épaule. Ou à tout le moins, assouplir ses positions vis-à-vis des personnes poursuivies par la justice du pays.

Il est donc question que le numéro un de l’Onu exige du régime  plus de concessions et qu’il donne un  contenu précis à ce qui s’appelle dialogue. Etant donné que les deux camps, c’est-à-dire le pouvoir et l’opposition, ont adopté depuis le début de  la crise, deux positions inconciliables. Le régime veut que tous les citoyens se soumettent à l’autorité du Président Nkurunziza et arrêtent les actes subversifs. Alors que pour l’opposition, le régime actuel est illégal et doit par conséquent quitter le pouvoir. Ces deux positions intransigeantes qui ne se retrouvent sur aucun point, ne peuvent vraisemblablement pas faire l’objet d’un dialogue. A moins que le but de celui-ci soit de convaincre une des parties d’abdiquer et de céder à la volonté de l’autre. Et c’est à ce niveau que se trouve non pas la difficulté, mais le flou. Puisque depuis que l’on parle de dialogue, on n’a jamais dit avec précision, le but de celui-ci. Surtout connaissant les positions inflexibles des deux parties.

Le dialogue exigé parle le Secrétaire de l’Onu doit être celui qui demande clairement soit au régime en place, de quitter le pouvoir soit à l’opposition d’ abandonner la subversion et  de reconnaitre le régime en place  juste pour un seul mandat. L’approche la plus réaliste de ce dialogue consisterait  à appeler les leaders de l’opposition et les dirigeants des organisations de la société civile à abandonner la contestation du pouvoir actuel et de se soumettre à son autorité, pour l’intérêt supérieur qu’est la paix. De son côté, le régime devra surseoir à tous les actes de répression et  violence policières envers les populations. Libérer sans conditions toutes  les personnes emprisonnées ou détenues dans le cadre de cette crise. Présenter les garanties du  retour des déplacés dans le pays en toute quiétude. S’engager à quitter le pouvoir à la fin du mandat en cours et d’organiser des élections présidentielles à termes, auxquelles ne sera candidat aucun membre de l’actuel régime. De telles clauses, à défaut de rencontrer l’assentiment de tous, atténueront à tout le moins la colère des uns et des autres.

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