La dernière campagne nationale de lutte contre la contrefaçon des œuvres artistiques et littéraires tenue du 13 au 22 décembre 2015 dans neuf villes du Bénin a abouti à la saisie de 6561 Cd auprès de 28 contrevenants chez qui il a été perçu dans l’ensemble une pénalité de 2.900.000 F Cfa.
C’est le point qui en a été fait mardi 26 janvier dernier par le Directeur du patrimoine culturel (Dpc), Jules Akanni au nom du ministre de la culture. C’était à la faveur d’une conférence de presse au siège du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubedra) à Cotonou. L’opération a été menée par la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (Cnlp) présidée par Simplice Béhanzin assistée du Bubedra.
C’est conformément à la loi 2005-30 du 10 avril 2006 relative à la protection du droit d’auteur et des droits voisins et au décret 2008-578 du 20 octobre 2008 portant création, attribution, organisation et fonctionnement de la Cnlp en République du Bénin, explique le Dpc. Il annonce que pour les perspectives 2016, il est question de poursuivre les interventions ciblées et d’organiser quatre campagnes nationales à raison d’une campagne par trimestre. C’est toujours dans le but de renforcer la lutte et de permettre aux créateurs d’œuvres de l’esprit de vivre de leur art.
Pour y arriver, le président de la Cnlp invite tous les Béninois à s’y engager. Et ce, d’une manière beaucoup plus forte parce que les pirates sont eux, en perpétuelle quête de nouvelles stratégies. Le premier engagement des citoyens, c’est déjà de ne plus acheter les œuvres piratées, à en croire le président. «Aidez les artistes en payant les œuvres timbrées.» plaide-t-il. «En payant l’œuvre piratée, j’encourage le vol. En payant l’original, je protège ma culture, le créateur et l’œuvre. Il suffit que chacun se résous à ne plus payer des œuvres sans timbre.» renchérit le président du Conseil d’administration du Bubedra, Eric Thomson
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