Présidentielle 2016: bataille entre Tévéodjrè et Houngbédji dans l’Ouémé

L’élection présidentielle du 6 mars prochain, de l’avis des observateurs avertis de la vie politique, est une élection qui s’annonce rude. En effet, pour ce scrutin auquel prennent part 33 candidats, une bataille est ouverte entre les milieux financiers et politiques nationaux et internationaux.

Publicité

Cela, via cinq candidats à savoir Abdoulaye Bio Tchané, l’ancien président de la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), Lionel Zinsou, l’ancien patron du plus grand fonds d’investissement français, PAI partners, l’ancien premier ministre Pascal Irénée Koupaki, Patrice Talon, le magnat du coton et Sébastien Germain Ajavon, le président du patronat béninois.

Mais outre ces cinq candidats qu’on pourrait qualifier de sérieux prétendants à la succession du président Thomas Boni Yayi dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel prend fin le 6 avril prochain, deux figures de la politiques nationales s’affrontent sur le terrain de la présidentielle notamment dans le département de l’Ouémé. Il s’agit du Professeur Albert Tévoédjrè, l’ancien médiateur de la République et Me Adrien Houngbédji, le président de l’Assemblée nationale. Opposés depuis l’avènement du renouveau démocratique en 1990, ces grands noms de la politique nationale se battront une nouvelle fois à distance. Albert Tévoédjrè via la personne du candidat de la Nouvelle conscience, l’ancien premier ministre Pascal Irénée Koupaki et Adrien Houngbédji par l’intermédiaire de l’actuel premier ministre Lionel Zinsou.

Ainsi, bien que n’étant plus candidats, tous deux frappés par le critère de l’âge, Me Adrien Houngbédji, le Hagbè national comme l’appellent ses compatriotes et le Professeur Albert Tévoédjrè, le Renard de Djrègbé comme on l’a surnommé s’affronteront pour la énième fois notamment pour le contrôle des voix de l’Ouémé. Mais il faut reconnaître, pour s’être retiré de la scène politique jusqu’à la veille de la présidentielle, le Professeur aura fort à faire pour remporter cette bataille froide de gladiateurs dans le département de l’Ouémé. Ceci dit, rien n’est gagné d’avance pour le président de l’Assemblée nationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité