Au Tchad, le régime du Président Idriss Deby commence par avoir des soucis. Depuis l’éclatement de l’affaire du viol de la jeune lycéenne Zouhoura, le pays connaît une vague de protestation menaçant pour le régime en place depuis 26 ans. Les Tchadiens ayant marre de ce régime demandent de vives voix le départ du président Deby qui veut briguer un nouveau mandat à la tête du pays.
Inquiet sur l’ampleur que prennent les vagues de protestations, le pouvoir prend déjà des mesures dissuasives. La police tchadienne a été déployée en force ce mardi pour disperser une manifestation de l’opposition que les autorités avaient auparavant interdite. Contre cette manifestation qui a eu lieu à N’Djamena, la capitale du Tchad, le ministre Ahmat Bachir Mahamat en charge de la Sécurité a pris lundi, un arrêté d’interdiction. A la tête de la manifestation, Saleh Kebzabo, un ancien ministre du Président Deby qui sera un des challengers du Président sortant à la présidentielle du 10 avril prochain.
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